issue de secours
Alain LESTIÉ
L’exposition A mots couverts à
la galerie Christian Depardieu a présenté 18
dessins d’Alain Lestié mis en résonance sur deux
étages.
Deux œuvres ouvrent le parcours Dernier Horizon, et Heures noires, le carton d’invitation nous annonçait Issue de secours que l’on découvre aussitôt. Dés l’entrée, le spectateur est happé par la qualité du dessin, la profondeur et les nuances du noir et du gris, la lumière, l’esthétisme et la poésie qui se dégagent d’un travail pourtant austère. Le visiteur se confronte à la difficulté de ce que peut être une réflexion sur l’image, aux références au nombre d’or, triangle, rectangle, spirale, rainures, aux marques de présence ou d’absence humaine, aux cartes, mots effacés ou rayés, paysages. Des éléments chers à Lestié qui provoquent une interrogation, n’affirment jamais, mais questionnent. Il ne s’agit pas d’un rébus, mais de l’histoire des idées et des hommes. Si au début de sa carrière la peinture d’Alain Lestié questionnait sur le futur de l’art, à présent il propose avec ses dessins une réflexion vers l’humanité future ; il ne reste pas fixé sur le passé, mais semble revendiquer une certaine spiritualité et transcendance sans jamais enfermer. Peut être une quête du sens ultime de l’univers par la parenté sous-jacente entre l’homme et l’univers ; une épopée de l’humanité qui accède à la conscience cosmique.
Deux œuvres ouvrent le parcours Dernier Horizon, et Heures noires, le carton d’invitation nous annonçait Issue de secours que l’on découvre aussitôt. Dés l’entrée, le spectateur est happé par la qualité du dessin, la profondeur et les nuances du noir et du gris, la lumière, l’esthétisme et la poésie qui se dégagent d’un travail pourtant austère. Le visiteur se confronte à la difficulté de ce que peut être une réflexion sur l’image, aux références au nombre d’or, triangle, rectangle, spirale, rainures, aux marques de présence ou d’absence humaine, aux cartes, mots effacés ou rayés, paysages. Des éléments chers à Lestié qui provoquent une interrogation, n’affirment jamais, mais questionnent. Il ne s’agit pas d’un rébus, mais de l’histoire des idées et des hommes. Si au début de sa carrière la peinture d’Alain Lestié questionnait sur le futur de l’art, à présent il propose avec ses dessins une réflexion vers l’humanité future ; il ne reste pas fixé sur le passé, mais semble revendiquer une certaine spiritualité et transcendance sans jamais enfermer. Peut être une quête du sens ultime de l’univers par la parenté sous-jacente entre l’homme et l’univers ; une épopée de l’humanité qui accède à la conscience cosmique.
Brigitte
Chéry